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20 Façons de Dire « Je M’en Fous » en Français

20 Façons de Dire « Je M’en Fous » en Français

La langue française regorge d’expressions françaises en tout genre pour exprimer ses sentiments. Et le désintérêt ne déroge pas à la règle.

Que vous cherchiez une façon plus distinguée ou plus fleurie de dire je m’en fous en français, découvrez 20 expressions employées au quotidien par les français.

Ces expressions vont de locutions vieilles de plusieurs siècles aux dernières abréviations à la mode chez les jeunes.


Liste pour Je m’en Fous en Français

Commençons cette liste de Je m’en fous en Français

  1. Je m’en fous (familier)

“Je m’en fous” est la façon la plus commune de dire “I don’t care” en français. Bien qu’elle soit la traduction directe de l’expression anglaise, “je m’en fous” reste employé de façon plus familière qu’en anglais. Dans un contexte professionnel ou plus formel, privilégiez l’emploi d’une des formules plus soutenues qui suivent.

Exemple :

Je m’en fous de ses états d’âme. J’ai passé l’âge pour me préoccuper de ces choses-là.

= I don’t care about his moods. I’m too old for caring about this stuff.


  1. Je m’en moque (soutenu)

En français, “se moquer de quelque chose” peut avoir bien des significations. L’une d’elle exprime le fait d’être indifférent ou de ne pas se soucier de quelque chose. Ainsi, “je m’en moque” est l’une des façons les plus distinguées de dire “je m’en fous” en français à quelqu’un. À employer aussi bien dans un cadre professionnel que formel.

Exemple :

C’est lui qui a menti à mon chef ? Et bien, je m’en moque

= Is he the one that lied to my boss? Well, I don’t care.

Je m'en fous en français

  1. Je m’en fiche (courant)

À l’instar de “se moquer de quelque chose”, “se ficher de quelque chose” signifie faire nul cas de quelque chose. Cependant, on emploie “je m’en fiche” dans un contexte plus familier que “je m’en moque”. On le dira alors avec sa famille, ses amis et dans la vie de tous les jours.

Exemple :

Je lui ai dit : “je m’en fiche” avant de partir en courant.

= I said to her : “I don’t care” before running away.


  1. Je m’en bats les couilles (vulgaire)

Ici, on retrouve le premier type de métaphores du florilège de synonymes imagés que possède l’expression “s’en foutre”, celles qui sont construites à partir du groupe verbal « s’en battre » et d’un groupe nominal désignant une quelconque partie du corps. Parmi celles-ci, « je m’en bats les couilles » est particulièrement utilisée par les jeunes et les moins jeunes dans un contexte familier, principalement en présence d’amis. 

Exemple :

Je m’en bats les couilles de ce qu’il veut. Il n’a jamais été là pour nous.

= I don’t give a fuck about what he wants. He was never here for us.


  1. Ça me fait une belle jambe (courant)

“Ça me fait une belle jambe” puise sa source dans les écrits des poètes du XVIIème siècle. À l’époque, l’expression “faire une belle jambe” était employée pour désigner des hommes qui se savaient élégants. Quelques années plus tard, le poète Antoine Furetière utilise “cela ne me rendra pas la jambe mieux faite” pour parler d’un habit qui ne lui allait pas. À partir de là, l’expression est petit à petit devenue “ça me fait une belle jambe”.

Exemple :

Elle vient juste de se marier. Ça me fait une belle jambe.

She just got married. A fat lot of good that does to me.


  1. Je m’en contrefous (familier)

L’expression “je m’en contrefous” est un dérivé direct de “je m’en fous” en français. L’addition du suffixe “contre” vient ici accentuer que l’on en a vraiment rien à faire. Bien qu’elle soit employée de façon familière la plupart du temps, elle reste très peu utilisée par les jeunes et est privilégiée par des francophones un peu plus âgés. 

Exemple :

Après tout ce qu’elle m’a fait subir, je m’en contrefous de ces sentiments.

= After everything she put me through, I really don’t care about her feelings.


  1. J’en ai rien à cirer (familier)

“J’en ai rien à cirer” est une autre métaphore française pour signifier que l’on est totalement indifférent envers quelque chose. L’expression remonte au XVème siècle et tire son origine du milieu naval. En effet, se devant de cirer le pont du navire, les matelots disaient à leur capitaine qu’ils n’avaient plus rien à cirer lorsqu’ils avaient terminé leur travail. 

Exemple :

Elle m’a dit qu’elle n’en pouvait plus. Ma réponse ? J’en ai rien à cirer.

= She told me that she couldn’t take it anymore. My answer? I don’t give a damn.


  1. J’en ai rien à foutre (vulgaire)

“J’en ai rien à foutre” est une autre des nombreuses expressions françaises fleuries qui désignent un désintérêt total envers quelque chose. Celle-ci combine “je m’en fous” et “j’en ai rien à faire” afin d’en faire une expression plus intense et vulgaire que ces dernières. En anglais, la traduction la plus proche serait sûrement “I don’t give a damn” ou “I don’t give a fuck”.

Exemple :

J’en ai rien à foutre de la hiérarchie.

= I don’t give a fuck about hierarchy.


  1. Je m’en tape (familier)

“Je m’en tape” fait partie des nombreuses expressions françaises contenant le verbe “taper” telles que “taper dans l’oeil” (plaire), “taper sur le système” (énerver) ou encore “taper sur les doigts” (réprimander). Dans notre cas, “taper” est utilisé comme un synonyme moins vulgaire de “battre” ou “foutre”. L’expression est donc employée de façon assez large dans des situations de la vie quotidienne.

Exemple :

Je m’en tape qu’il soit rentré de vacance.

I don’t care that he came back from holidays.


  1. Je m’en cogne (familier)

À l’instar de “s’en taper”, “s’en cogner” est utilisé comme “s’en battre” et “s’en foutre” pour exprimer le désintérêt total à l’égard de quelqu’un ou quelque chose. Un peu moins courant que “je m’en tape”, le terme reste tout de même utilisé par toutes les tranches de la population en France.

Exemple :

Je m’en cogne qu’elle ne m’ait jamais rappelé.

= I don’t care that she never called me back.


  1. Je m’en branle (vulgaire)

“Je m’en branle” ou “j’en ai rien à branler” sont des expressions vulgaires employées pour accentuer le sentiment d’indifférence envers quelque chose. Ici, le terme “branler” fait référence directe à l’action de se masturber, signifiant que l’on préfère se masturber que de porter de l’intérêt à quelqu’un ou quelque chose. Cette expression est un des synonymes les plus populaires de “je m’en fous” en français.

Exemple :

Je m’en branle qu’il m’ait vu le faire.

= I don’t give a damn that he saw me do it.


  1. Je m’en bats les steaks (familier)

Bien que très familière, l’expression “je m’en bats les steaks” est une alternative moins vulgaire de “je m’en bats les couilles”. Contrairement à ce que l’on pourrait croire, les “steaks” en question ne désignent pas la pièce de viande mais les lèvres de la vulve. Aujourd’hui, l’expression demeure surtout employée par les plus jeunes dans un contexte familier.

Exemple :

Je m’en bats les steaks de ce qu’il m’a dit hier.

= I couldn’t care less about what he told me yesterday.


  1. J’en ai rien à carrer (familier)

Tout comme “je n’en ai rien à cirer” et “j’en ai rien à foutre”, “j’en ai rien à carrer” est une expression familière qui indique un désintérêt profond pour une chose ou une personne. Le terme “carrer” fait ici référence à l’action d’ordonner quelque chose (ou rendre carrer). Relativement familière, elle est généralement employée dans des circonstances non professionnelles.

Exemple :

“- Tu as entendu ce qu’ils ont dit aux infos ?” “- J’en ai rien à carrer.”

= “- Did you hear what they said on the news ?” “- I don’t give a fuck.”


  1. Je m’en bats les reins (familier)

“Je m’en bats les reins” est une autre des alternatives moins vulgaire de “je m’en bats les couilles”. À l’inverse de “je m’en bats les couilles” et “je m’en bats les steaks” qui vont directement référence aux parties génitales, “je m’en bats les reins” apparaît comme l’alternative la plus polie. Cependant, le terme reste bien familier et n’est à utiliser que dans un contexte social bien particulier tel qu’avec ses amis.

Exemple :

Je m’en bats les reins de son opinion.

= I don’t care about his opinion.


  1. Cela ne me fait ni chaud ni froid (courant)

“Cela ne me fait ni chaud ni froid” est une expression figurée qui désigne un désintérêt total envers le résultat d’un choix ou d’une action. Elle personnifie la neutralité à travers l’idée qu’être “tiède” à propos d’une décision, c’est être complètement neutre. Cette expression peut aussi bien s’employer dans un cadre personnel que professionnel.

Exemple :

Choisis-toi. Ça ne me fait ni chaud ni froid.

Choose. I don’t mind either way. 


  1. Je m’en tamponne le coquillard (familier)

L’expression “je m’en tamponne le coquillard” nous vient de la Renaissance, et plus particulièrement du XVIème siècle. Celle-ci dérive des nombreuses locutions de “je m’en fous” faisant référence à l’organe reproducteur chez l’humain. En effet, à travers les siècles, le terme “coquillard” a pris le sens de “pénis”, de “vagin” et même de “fesses”. L’expression reste peu employée par les français aujourd’hui. Si vous la voyez, il y a de fortes chances pour que ce soit à l’écrit.

Exemple :

Je m’en tamponne le coquillard qu’elle soit là ou non. 

= I don’t give a flying fuck whether she’s here or not.


  1. Cela ne m’importe guère (soutenu)

Comme elle le laisse entendre, la locution “cela ne m’importe guère” désigne le fait de n’avoir que peu d’intérêt pour l’opinion ou l’action d’une personne. Plus distinguée que la plupart des locutions de ce classement, l’expression peut aussi bien s’utiliser dans un contexte professionnel que personnel.

Exemple :

Cela ne m’importe guère que tu aies raté ton examen.

= I do not care that you’ve missed your exam.


  1. Balek (familier, argot)

“Balek” est l’une des nombreuses abréviations synonymes de “je m’en fous” en français.  Cet argot français est une version courte de “bats les couilles”, l’expression est davantage utilisée par les jeunes dans un contexte familier. À noter que comme la plupart des abréviations en français finissant par le son “-k”, “balek” se finit par un “k” et non un “c”.

Exemple :

Balek du futur, pense à aujourd’hui.

= Don’t think about the future, focus on today.


  1. Osef (familier, argot)

Issu du langage internet, “osef” a été pendant longtemps utilisé à l’écrit, avant qu’il s’introduise dans le langage courant des jeunes ces dernières années. Acronyme de “on s’en fout”, “osef” peut également être employé en lieu et place de “je m’en fous”. 

Exemple :

Osef. Je peux lui envoyer demain.

= Who cares? I can send it to him tomorrow.


  1. RAF (familier, argot)

À l’instar de “osef” et de “balek”, “RAF” est une autre abréviation issue du langage internet pour signifier son manque d’intérêt envers quelque chose. Acronyme de “rien à foutre”, l’expression est inspirée du “RAS” (rien à signaler) employé dans l’armée. Veillez à n’employer ce terme qu’en la présence de jeunes, sans quoi vous risquez de ne pas être compris.

Exemple :

RAF de ce qu’ils pensent de moi. 

= I don’t give a shit what they think about me.



Nous espérons qu’à travers cet article, vous avez pu élargir votre vocabulaire en français  et vous en savez plus sur Je m’en fous en français. Maintenant, vous pouvez lire notre article sur les différentes façons de dire « bourré » en français.

Si vous souhaitez encore plus assouvir votre soif d’apprentissage de la langue française, nous avons décortiqué pour vous de nombreuses autres expressions françaises typiques telles que “Sacrebleu”, “Mon ami” ou encore “Voilà”.

Cneref

Tuesday 16th of April 2024

Pour mesurer la vulgarité des expressions, il faut en expliquer le sens propre ; par exemple "foutre", qui n'est guère employé au sens propre, garde la vulgarité de son sens premier (fuck).

qc

Thursday 21st of March 2024

Pis nous les québecois?

Claire

Wednesday 20th of September 2023

Bonjour, merci pour cette intéressante liste :) Petite rectification pour le 17 : ce n'est pas "Cela ne m’importe peu" mais soit "cela ne m'importe guère", soit "cela m'importe peu".

Sacha

Monday 25th of September 2023

Merci Claire, c'est modifié :)

Lepad

Monday 24th of April 2023

RAF existait avant internet ou les textos. Elle vient du fait que les militaires ou ans les métiers de sécurité écrivaient RAS sur les registres de contrôles de faction. Par la suite par analogie, ils ont combiné l'expression "j'en ai rien a foutre" avec "RAS" en "RAF" il rajoutait même parfois "RAB" "pou Rien à Branler" tout cela écrit sur des directives de leurs supérieurs. je l'ai très souvent vu dans ma carrière professionnelle d'avant internet.

Sacha

Thursday 4th of May 2023

Merci pour votre commentaire :) Je n'étais pas du tout au courant !